
DERATISATION
- La lutte contre les rongeurs commensaux
Rongeur : Petit mammifère dépourvu de canines mais muni
d’incisives à croissance continue.
Les rongeurs que nous connaissons dans nos villes (rat, souris, mulot) ont un
développement très prolifique. Ils vivent à nos dépends et peuvent constituer un
véritable fléau pour notre santé, notre patrimoine et nos industries
La lutte contre les rongeurs et notamment contre les rats (rattus norvégicus)
est obligatoire dans la plupart des communes. Les règlements sanitaires et les
préfectures rappellent régulièrement l’obligation de dératiser.
LES PRINCIPAUX RONGEURS COMMENSAUX
LES NUISSANCES
Les rongeurs représentent un véritable danger pour notre patrimoine, notre santé
et nos industries.
Notre patrimoine
Les souris, rats noirs et surmulots, comme tous les rongeurs, sont hypsodontes,
c'est à dire que leurs incisives poussent continuellement (de 13 à 15 cm par an
pour le rat noir), et pour limiter leur longueur, ils sont obligés de ronger
sans cesse tout ce qui est à leur portée : câbles électriques, tuyaux,
emballages, bois, cuivre, mortier... créant des dégâts considérables
(court-circuit électrique, incendie, panne de machine...)
Notre santé
Les rongeurs (rats, rats noir, souris) véhiculent de nombreuses maladies. Le rat
est directement responsable de l’effroyable fléau qui a frappé l’Europe au XIV
ème siècle : la peste. La Grande peste de Londres et la peste de Marseille ont
profondément marqué les esprits. (Londres : 70.000 victimes – Marseille : 40.000
victimes) Les rongeurs peuvent véhiculer d’autres maladies comme : la
leptospirose, la fièvre aphteuse, la toxoplasmose, la salmonellose, le typhus
murin, …
Nos usines et commerces
Véritables fléaux pour l'industrie agro-alimentaire, ils polluent par leurs
déjections plus de 500 g d'aliments par jour (pour le rat noir). Le rat noir,
ainsi que le surmulot déversent environ 6 à 7 litres d'urine, défèquent 25000
crottes, et perdent environ un million de poils par an.
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LA LEGISLATION
L'obligation de se protéger contre la présence d'insectes
nuisibles et de rongeurs est définie dans les règlements sanitaires
départementaux et la circulaire du 9 août 1978, articles 125.1 et 130.5.
Les établissements qui remettent des aliments directement aux
consommateurs doivent établir un plan de dératisation et
désinsectisation (article 17 de l'arrêté ministériel du 9/05/95). La société de
service détentrice de l'agrément professionnel établit le cahier des charges qui
mentionne : les produits utilisés avec le numéro d’homologation, la fiche
technique précisant les risques et les conseils de sécurité, l'emplacement des
pièges, le plan de mise en œuvre et les fréquences d'intervention établis par la
société de service.
Les propriétaires d'immeubles ou établissements privés,
les directeurs d'établissements publics doivent prendre toutes les
mesures pour éviter l'introduction des rongeurs et tenir constamment en bon état
d'entretien les dispositifs de protection et de prévention ainsi mis en place.
Ils doivent, conjointement avec les locataires ou occupants, vérifier
périodiquement si les caves, cours, égoûts particuliers, entrepôts, locaux
commerciaux, locaux à poubelles, logements des animaux domestiques, etc … ne
sont pas envahis par ces nuisibles et faire évacuer tous dépôts de détritus et
déchets susceptibles de les attirer.
Lorsque la présence de rongeurs est constatée, les personnes
visées aux alinéas ci-dessus sont tenues de prendre sans délai les mesures
prescrites par l'autorité sanitaire en vue d'en assurer la destruction et
l'éloignement. La même obligation s'impose lors de la démolition des immeubles
ainsi que sur des chantiers de construction.
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LES DIFFERENTS MOYENS DE LUTTE
Lutter contre l’invasion des rongeurs ne signifie pas les détruire mais
simplement s’en protéger. La mise en place d’appâts doit s’accompagner de deux
autres mesures :
L’hygiène et le contrôle des accès
Si les rongeurs peuvent circuler librement et accéder facilement à des sources de
nourriture et d’abreuvement, ils pulluleront. Il est indispensable de rendre
étanche à toute intrusion les locaux à protéger.
Des mesures d’hygiène telles que : l’enlèvement des encombrants, la mise en
containers des déchets, la protection des denrées alimentaires, permettent de
limiter les risques d’une infestation potentielle.
La mise en place d’appâts ou pièges
Dans sa lutte contre les rongeurs, l’homme a mis au point des raticides très
efficaces mais dangereux. Leur utilisation est soumise à une réglementation :
- Les produits doivent obtenir une homologation avant d’être distribuer
- Les entreprises qui appliquent ou distribuent des produits antiparasitaires
doivent être titulaires d’un agrément délivré par le ministère de l’agriculture
(Loi n° 92-533 du 17 juin 1992). SALUBRIS est agrée sous le numéro AIF 1026
Les raticides les plus couramment utilisés contiennent des
anticoagulants
Les
ANTICOAGULANTS |
Première Génération |
Deuxième Génération |
Le Coumafène |
Difénacoum |
La Chlorophacinone |
Bromadiolone |
Coumatétralyl |
Brodifacoum |
Diphacinone |
Diféthialone |
|
Flocoumafène |
Différentes formulations

Le Grain Entier
Le Grain Concassé
Les Mélanges de Céréales |

Les Blocs Hydrofuges
Blocs moulés
Blocs Extrudés |

Pâte et Gel |
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LES SOLUTIONS SALUBRIS
Le diagnostic avant intervention
La visite des locaux à traiter permettra en cas d’infestation de déterminer le
type de rongeur et le niveau d’infestation. Le technicien prendra en compte le
type de locaux et l’environnement proche avant de définir les procédures de
traitement. Le choix du rodenticide, le choix de la formulation ne pourra ce
faire qu’après avoir effectué ce diagnostic. L’emploi de poste d’appâtage
sécurisé pourra vous être proposé dans certaines conditions. Des préconisations
concernant les locaux à traiter pourront être faites (étanchéité, débarras
encombrants, pose de grilles, …)
Le contrat, les garanties
Le contrat sera établi conformément au diagnostic. Il précisera les locaux à
traiter et la fréquence d’intervention. Des garanties de résultats pourront y
être assorties.
L’information avant et après l’intervention
Avant l’intervention
Information aux résidents : Dans le cadre d’une intervention impliquant le
traitement dans des logements (souris), un affichage informant les résidents de
notre intervention sera effectué, sauf demande particulière, 10 jours avant notre
passage.
Concernant les commerces, hôtels ou entreprises, des rendez-vous personnalisé
seront pris.
A l’issu de l’intervention
Un rapport est joint à la facture.
Pour les immeubles à usage d’habitation, un bon d’émargement indiquant les
personnes traitées, les absents et les personnes ayant refusées l’accès sera
transmis au gestionnaire de l’immeuble.
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